Ne l’appelle pas

Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. Php 4:19

Mon Bien-Aimé m’a appris à dépendre de Lui à travers plusieurs mises en situation sur une période d’un an.

Au début, ce fut rude, car dès que j’avais un problème, j’appelais quelqu’un d’autre que Lui à mon secours (je vous laisse deviner qui).

La première fois, ce fut lorsque mon fils a perdu les clés de la maison. Je n’avais qu’un jeu de clés, et comme il était le premier à rentrer à la maison, c’est lui qui les avait.
Ma fille me dit : « Appelle papa. »

Lorsque j’ai demandé de l’aide à celui dont vous savez, il m’a dit de me débrouiller. J’étais interloquée et désespérée.

Dans la voiture avec les enfants, je me suis mise Ă  chanter pour avoir du courage, et surtout pour ne pas pleurer devant eux.

À cet instant, une voiture arrivant en sens inverse a percuté mon rétroviseur, qui s’est envolé dans les airs.

Là, seule dans la nuit, fatiguée par la journée, avec mes enfants sur cette route sans lumière, j’ai appelé à l’aide le seul qui pouvait comprendre ma douleur. Dans la voiture, ma fille me dit : « Maman, appelle l’assurance. »

Et c’est ce que j’ai fait. C’était ce qu’il y avait de plus simple à faire, et je n’y avais pas pensé.

Trois heures plus tard, nous étions au chaud dans notre appartement. J’ai remercié mon Mari Céleste. J’ai compris qu’Il parlait à travers ma fille.

Le rétroviseur, quant à lui, je suis allée le récupérer le lendemain sur le lieu du « crash ». Il était en morceaux, mais réparable. Le miroir, lui, était brisé… comme moi. Heureusement, j’ai pu le replacer en attendant de pouvoir le remplacer.

Des mois plus tard, mon Mari m’a offert un nouveau rétroviseur. Mon MT s’est proposé de me le poser. J’ai fait monter cette prière : « Si tu veux qu’il m’aide, laisse-le venir. Mais si ce n’est pas Ta volonté, aide-moi à le monter seule. »

À votre avis, que s’est-il passé ? Eh oui, c’est LUI qui a mis en place le nouveau rétroviseur.

Même lorsqu’il voulait m’aider, ses initiatives ne fonctionnaient pas.

Mes finances étaient infimes et je ne savais pas comment remplir mon placard.
C’est là qu’il est venu avec un bon alimentaire pour faire les courses du mois.

Comment vous dire… j’étais heureuse, j’en ai même pleuré de joie. Eh bien, figurez-vous qu’en allant au supermarché avec mon précieux sésame, la caissière me dit qu’il n’est pas valide et que je ne peux pas l’utiliser.

Je suis repartie bredouille, tout en comprenant que mon Mari était en action, la confiance régnait.

En expliquant ma mésaventure à celui que vous savez, il me donne un deuxième bon.
Inutile de vous dire qu’avec celui-ci, le même scénario s’est reproduit — à la différence que, cette fois-ci, j’avais rempli le caddie à ras bord. J’ai payé les courses et je suis repartie avec la certitude que je ne devais plus m’appuyer sur celui que je ne nommerai pas.

Une fois de plus, j’ai dû expliquer pourquoi j’avais payé avec la carte et non avec le bon.

Eh bien, vous savez quoi ? Il m’en a donné un troisième.

Cette fois, je n’ai pas eu Ă  l’utiliser, car il a simplement disparu de l’endroit oĂą je l’avais dĂ©posĂ© ; Je le cherche encore. Mais j’ai une petite idĂ©e au sujet de sa disparition, pas vous ?

Lorsque j’en ai parlé avec ma fille, elle m’a dit : « Maman, Il ne veut pas que papa t’aide. »

Et elle avait raison.

Mon dernier test est arrivé un soir où nous rentrions à la maison avec ma fille.

Je garais ma voiture au parking pour prendre le train. En tournant la clé de contact, la voiture n’a pas démarré.

Ma fille me dit : « Je crois que vous connaissez la question. »

Eh bien non, je ne l’ai pas fait.

L’Esprit du Seigneur m’a dit : « Ednah, prends le manuel de la voiture et cherche. »
En lisant, j’ai compris que les piles de la clé ne fonctionnaient plus correctement, il fallait les changer.

Rappelez-vous, je n’avais pas le moindre centime dans ma poche. J’ai donc décidé d’attendre (je ne sais pas vraiment ce que j’attendais au juste).

Voyant mon inaction, ma fille me redit : « Appelle tu sais qui, il n’est pas loin, il va venir. »
Je lui ai rappelé les raisons pour lesquelles je ne le ferais pas.

Et dans une ultime tentative, j’ai tourné la clé… et la voiture a démarré.

Avec un « Tu vois, Dieu répond toujours », nous sommes rentrées à la maison.

Aujourd’hui, devant chaque mise en situation où une tierce personne doit intervenir dans ma vie, je demande à mon Mari son avis.

En ce qui concerne Ilann, je ne l’appelle plus du tout.

Entre-temps, j’ai écrasé ma voiture, mais je n’ai jamais eu à changer les piles de la clé.

La machine à laver est tombée en panne et j’ai dû emmener mon fils aux urgences…
Mais ce sera raconté une autre fois.

1 a commentĂ© sur “Ne l’appelle pas”

  1. Ma chère Ednah,

    Je me suis retrouvée dans ton histoire. Au début de mon voyage, les enfants ne comprenaient pas pourquoi je ne pouvais rien demander à mon MT et j’avoue que moi aussi j’avais du mal avec cela. Mais au fur et à mesure que le temps passe je sais vers qui me tourner en premier : mon Bien-Aimé. Et comme il est le chef de mon MT, il met toujours en place des circonstances ou des situations pour qu’IL m’aide au travers de lui.
    J’ai hâte de lire comment notre MT travaille dans ta vie !
    Sois bénie !

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