Si vous m’aimez, gardez mes commandements.

—Jean 14:15

 

Pensant que ce serait le dernier chapitre de ce livre, j'ai demandĂ© au Seigneur de me montrer le principe le plus important avec lequel conclure : un principe qui a changĂ© ma vie et qui je l’espĂšre changera Ă©galement la vĂŽtre.

La rĂ©ponse du Seigneur m’a beaucoup surprise. DĂšs le moment oĂč Il m’a dit que ce chapitre devait porter sur les bĂ©nĂ©dictions liĂ©es Ă  l’obĂ©issance (la soumission et autres), Il m’a rĂ©vĂ©lĂ© tellement de choses, que j’espĂšre pourvoir fidĂšlement les partager avec vous dans ce chapitre. Je pense que ce chapitre peut littĂ©ralement changer le cours de votre vie, si vous laissez votre cƓur ĂȘtre touchĂ© et si vous acceptez d’obĂ©ir peu importe le prix. 

Relisons le verset d’ouverture : “Si vous m’aimez, gardez mes commandements.” Jean 14:15

Pour moi, le secret c’est l’amour. Si nous aimons le Seigneur, Il le verra (ainsi que les autres qui nous observent), par notre dĂ©termination Ă  Lui obĂ©ir. ArrĂȘtez-vous un instant et prenez le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ce sujet.

Si notre obĂ©issance Lui prouve notre amour, alors notre manque d’obĂ©issance ou notre dĂ©sobĂ©issance, Lui (et aux autres) montre le contraire. Cela signifie que notre dĂ©sobĂ©issance dĂ©montre que nous n’aimons PAS le Seigneur. Comprenez-vous ?

Avec ce principe bien Ă©tabli sur lequel nous pouvons nous appuyer, la Bible nous dit clairement que nous devons nous soumettre aux autoritĂ©s. Si nous sommes mariĂ©es, nous devons nous soumettre Ă  nos maris. Si nous ne sommes pas mariĂ©es (et que nous vivons dans la maison familiale), nous devons nous soumettre Ă  nos parents. Si nous avons des parents qui sont encore en vie, nous devons les honorer. Si nous avons un patron, nous devons nous soumettre et lui ĂȘtre obĂ©issant. Si nous sommes Ă©lĂšves, nous devons nous soumettre Ă  nos enseignants, Ă  notre principal, etc. Nous vivons toutes dans des pays oĂč il y a des lois : la circulation, l’ordre public, l’état, la localité ; la liste de tout ce qui reprĂ©sente l’autoritĂ© est interminable.

Le Seigneur nous dit que pour que nous soyons bĂ©nis, nous DEVONS obĂ©ir Ă  toutes les autoritĂ©s, que nous soyons en accord ou pas avec elles, ou que ces autoritĂ©s soient bonnes et justes ou mĂȘme cruelles. Si vous n’ĂȘtes toujours pas convaincue, lisez attentivement les deux versets suivants :

« Que toute personne soit soumise aux autoritĂ©s supĂ©rieures ; car il n’y a point d’autoritĂ© qui ne vienne de Dieu, et les autoritĂ©s qui existent ont Ă©tĂ© instituĂ©es de Dieu.

C’est pourquoi celui qui s’oppose Ă  l’autoritĂ© rĂ©siste Ă  l’ordre que Dieu a Ă©tabli, et ceux qui rĂ©sistent attireront une condamnation sur eux-mĂȘmes.

Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont Ă  redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. » Romains 13:1-3 

« Serviteurs, soyez soumis en toute crainte Ă  vos maĂźtres, non seulement Ă  ceux qui sont bons et doux, mais aussi Ă  ceux qui sont d’un caractĂšre difficile. Car c’est une grĂące que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il Ă  supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grĂące devant Dieu. » 1 Pierre 2 :18-20

Vous savez, quand je lis ce verset, je comprends POURQUOI j’ai toujours pris soin d’ĂȘtre obĂ©issante Ă  chaque moment de ma vie. La GrĂące. La soumission permet de trouver grĂące aux yeux de Dieu. Je ne sais pas pour vous, mais je veux que ma vie soit remplie de la grĂące de Dieu. C’est de cette maniĂšre que nous vivons la vie abondante – le paradis sur terre.

Comme j’en ai parlĂ© dans le dernier paragraphe, il y a une chose sur laquelle je veux vraiment m’étendre dans ce chapitre. C’est la raison pour laquelle j’ai dit que je fais « attention » Ă  ĂȘtre obĂ©issante chaque instant de ma vie. En ce moment je rentre chez moi. C’est mon 17Ăšme vol, (plus qu’un Ă  faire) aprĂšs avoir visitĂ© l'Asie, l'ExtrĂȘme-Orient ou l'Orient, comme beaucoup l'appellent. Pendant ces nombreux vols, j’ai tellement entendu et vu les consignes de sĂ©curitĂ©, que je pense pouvoir en faire les dĂ©monstrations moi-mĂȘme ! MalgrĂ© ça, je continue Ă  Ă©couter attentivement puisque je veux obĂ©ir Ă  l’autoritĂ© aĂ©rienne, au capitaine et au personnel. Vous pouvez penser que c’est idiot, et que je pousse ce principe de l’obĂ©issance Ă  l‘extrĂȘme. Mais si j’ignore ce niveau d’autoritĂ©, jusqu’oĂč irais-je ? Ignorer jusqu’au point oĂč je m’éloigne de la grĂące de Dieu ? Je ne sais pas jusqu’oĂč s’étendent les limites de Sa grĂące et je choisis donc de faire attention Ă  tous les niveaux. Je ne veux pas risquer de m’en Ă©loigner.

Pour tous les chapitres que j’ai Ă©crits dans ce livre, (et dans l’autre livre que j’ai eu le plaisir d’écrire et de vivre), le Seigneur m’a apportĂ© des exemples pratiques de tous les principes qu’Il m’enseigne.  Cela me permet de les partager et de les enseigner Ă  mon tour. Bien que nous ayons des femmes vraiment puissantes dans le MinistĂšre et dans le leadership, tout rĂ©cemment, le Seigneur m’a montrĂ© que beaucoup d’entre elles vivent dans la dĂ©sobĂ©issance, et que cela rejailli dans tous les domaines de leurs vies. La vĂ©ritĂ© est que si vous ĂȘtes sous l’autoritĂ© de quelqu’un et vous usurpez cette autoritĂ© en faisant ce que vous voulez au lieu de ce qui vous est demandĂ©, vous ĂȘtes rebelles.

« Car la dĂ©sobĂ©issance est aussi coupable que la divination, et la rĂ©sistance ne l’est pas moins que l’idolĂątrie et les thĂ©raphim. Puisque tu as rejetĂ© la parole de L’ÉTERNEL, il te rejette aussi comme roi. » 1 Samuel 15 :23 

La rĂ©bellion est un mode de vie dangereux et je ne veux pas vivre ainsi. En fait, je ne veux mĂȘme pas y ĂȘtre associĂ©e. Au cours de ce trĂšs long voyage, j’ai fini par me sĂ©parer d’un membre de mon ministĂšre de femmes. Nous avions commencĂ© ce voyage ensemble, mais elle Ă©tait constamment dans l’insubordination. L’insubordination est diffĂ©rente de la rĂ©bellion, bien que pendant des annĂ©es j’ai pensĂ© que c’était la mĂȘme chose. 

L’insubordination c’est quand nous nous approprions l’autoritĂ© de quelqu’un. C’est souvent ce qui arrive dans le mariage – quand la femme prend la tĂȘte du mariage et commande son mari. Dans les foyers aujourd’hui, les enfants sont insubordonnĂ©es dĂšs le plus jeune Ăąge. Les enfants sont ceux qui sont rĂ©ellement les chefs pendant que les parents se soumettent Ă  leurs caprices et exigences. Quelle tragĂ©die !

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui. » Esaïe 3 :12

« La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livrĂ© Ă  lui-mĂȘme fait honte Ă  sa mĂšre. » Proverbes 29:15)

En nous appropriant l’autoritĂ© de celui qui doit ĂȘtre au-dessus de nous, (souvenez que toute autoritĂ© vient de Dieu), alors nous sommes dans l’idolĂątrie. Qui est notre idole ? Nous-mĂȘme. Nous nous mettons en avant comme la personne qui doit ĂȘtre adorĂ©e. N’oublions pas que c’est le premier pĂ©chĂ©. Le pĂ©chĂ© qui a crĂ©Ă© le monde dĂ©moniaque qui nous attaque chaque jour. Lucifer voulait ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  Dieu, et c’est ainsi que le pĂ©chĂ© a pris racine. Les choses n’ont plus jamais Ă©tĂ© les mĂȘmes dĂšs ce moment. L’insubordination qui est de l’idolĂątrie, est une chose que nous devons fuir et Ă©viter Ă  tout prix.

J’aurai vraiment eu besoin d’un chapitre, et probablement d’un livre entier, pour traiter le principe de l’insubordination et de l’honneur dĂ» aux parents, laissez-moi juste vous dire qu’aux États-Unis, nous ne savons vraiment pas comment traiter les personnes ĂągĂ©es. Les enfants devenus adultes traitent leurs parents avec si peu d’honneur et de respect que cela m’attriste profondĂ©ment et me rend malade. J’ai payĂ© le prix fort pour continuer Ă  honorer mes parents avant qu’ils ne meurent : le prix fort. Mais cela devrait faire l’objet d’un autre livre et je ne suis pas encore prĂȘte Ă  rouvrir cette blessure. Mais si il fallait recommencer, je le referais sans hĂ©siter. Si vous avez des parents ĂągĂ©s, je vous recommande vivement de faire attention Ă  la maniĂšre dont vous leur parlez, dont vous parlez d’eux et comment vous les traiter.  

« Honore ton pĂšre et ta mĂšre comme L’ÉTERNEL, ton Dieu, te l’a ordonnĂ©, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux dans le pays que L’ÉTERNEL, ton Dieu, te donne. » DeutĂ©ronome 5:16

« Car Dieu a dit : HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE ; ET : CELUI QUI MAUDIRA SON PÈRE OU SA MÈRE SERA PUNI DE MORT. » Matthieu 15 :4

Laissez-moi vous dire que vous n’avez aucune excuse pour traiter vos parents comme si ils Ă©taient vos enfants ; mĂȘme pas si ils sont atteint de dĂ©mence (comme la maladie d’Alzheimer). Vous pouvez continuer Ă  honorer ce que vous savez qu’ils souhaiteraient. Tout comme les femmes commencent Ă  se soumettre Ă  leurs maris quand ils sont partis. Honorez-les en prenant les dĂ©cisions qu’ils auraient prises si ils en avaient la possibilitĂ©. N’ayez pas pour excuse « cette dĂ©cision est pour leur bien ».  Il s’agit simplement d’un prĂ©texte derriĂšre lequel vous vous cachez. Mais Dieu voit vos cƓurs.

La sagesse et la connaissance que je partage avec vous viennent du fait que j’ai d’abord tout fait de travers, avant de trouver le sentier de la justice en cherchant le Seigneur. Lorsqu’on a annonçé Ă  mon pĂšre hospitalisĂ©, qu’il avait besoin d’un pacemaker, il a gentiment rĂ©pondu aux mĂ©decins (et Ă  sa famille), qu’il avait vĂ©cu une longue vie et qu’il n’en voulait pas. Malheureusement, j’avais sa « procuration ». Ce droit faisait de moi la cible de mes frĂšres et sƓurs (je viens d’une fratrie de onze enfants), qui m’ont poussĂ©e Ă  m’opposer Ă  la volontĂ© de mon pĂšre. « Il n’était manifestement pas en Ă©tat de dĂ©cider pour lui-mĂȘme ». Ils Ă©taient tous d’accord.  Cela arriva bien avant qu’il fĂ»t frappĂ© de dĂ©mence. J’avais malheureusement signĂ© les papiers pour qu’il ait un pacemaker.

Les annĂ©es qui suivirent, j’ai vu mon pĂšre mourir d’une mort lente. Il passa les neuf derniers mois de sa vie clouĂ© au lit. Mes frĂšres et sƓurs n’ont pas vu sa souffrance puisqu’ils vivaient dans d’autres Ă©tats, et certains dans d’autres pays. Ainsi Ă  cause de ce que j’avais fait, j’ai vu l’état de santĂ© de mon hĂ©ros, (qui autrefois Ă©tait un artiste cĂ©lĂšbre et talentueux), se dĂ©grader au point oĂč il fut incapable d’écrire son nom ou se nourrir. Signer ces papiers en faveur du pacemaker, et donc dĂ©shonorer ainsi mon pĂšre, est Ă  ce jour, la plus grande erreur de ma vie. J’ai payĂ© le prix fort pour mon insubordination.

Comme nous le savons toutes, Dieu est un Dieu de secondes chances. En l’espace de cinq ans, j’ai eu la chance de me repentir et d’apprendre une leçon trĂšs dure sur le fait d’honorer un parent, Ă  tout prix. PremiĂšrement, j’ai dĂ» demander pardon Ă  ma mĂšre pour avoir dĂ©shonorĂ© mon pĂšre. Elle a Ă©galement souffert et a dĂ» s’occuper de lui et le voir mourir lentement, pĂ©niblement et dans une humiliation horrible. Bien que Dieu ait utilisĂ© ce temps pour le bien (Romains 8 :28), parce que ma mĂšre a Ă©tĂ© l’une des Ă©ditrices du livre La Femme Sage. Elle travaillait avec moi quand Erin le rĂ©visait. Bien qu’elle disait que les principes Ă©taient pour d’autres femmes et non pour elle, Dieu la changea. Il lui donna ensuite une autre chance d’ĂȘtre l’épouse qu’elle avait toujours voulu ĂȘtre pour mon pĂšre. Elle fut capable de sauver ce que les termites avaient rongĂ©. Dieu est merveilleux. Merci Erin.

Permettez-moi de continuer Ă  parler de ma seconde chance. Elle se produisit au cours de l’annĂ©e 2000, cinq ans aprĂšs la mort de mon pĂšre. Ma mĂšre devint faible et malade, mais elle ne voulait pas se rendre chez le mĂ©decin. Elle avait toujours Ă©tĂ© ainsi. En effet, aprĂšs la mort de mon pĂšre, alors que je m’occupais de tous les papiers d’assurance, la compagnie m’a demandĂ©e, quand est-ce que ma mĂšre Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e. Je rĂ©pondis qu’elle vivait toujours. La raison pour laquelle mon interlocutrice pensait ma mĂšre morte, c’est parce que les rapports d’assurance montraient que la derniĂšre fois qu’elle avait rencontrĂ© un mĂ©decin, Ă©tait en 1959, le jour oĂč elle donnait naissance Ă  ma sƓur cadette – plus de trente-neuf ans sans voir un mĂ©decin.

Comme par le passĂ©, alors que ma mĂšre devenait de plus en plus malade, mes frĂšres commencĂšrent Ă  faire pression sur moi pour que je l’emmĂšne voir un mĂ©decin. J’ai catĂ©goriquement refusĂ©. En l’espace de quelques semaines, ma mĂšre commença Ă  me parler en ces termes « à ma mort   » Elle me dit honnĂȘtement et trĂšs calmement que, soit JĂ©sus la guĂ©rirait, soit elle irait au paradis. Pas de mĂ©decin.

Peu importe ce que ça me coutait, j’étais dĂ©terminĂ©e Ă  honorer ma mĂšre et Ă  obĂ©ir. Quelques semaines plus tard, alors que je nettoyais sa chambre, ma mĂšre rendit l’ñme dans son lit, sans mĂ©decin. J’étais lĂ  debout et j’écoutais, mais elle ne reprit pas son souffle. Calmement, j’ai appelĂ© les services funĂšbres. (Ma mĂšre et moi avions pris des dispositions Ă  l’avance, Ă  l’occasion des funĂ©railles de mon pĂšre.) Ils m’ont dit d’appeler les services paramĂ©dicaux pour confirmer sa mort, puisqu’elle Ă©tait morte Ă  la maison. Quand ils sont arrivĂ©s, la police Ă©tait Ă©galement lĂ .  En l’espace de quelques minutes, je fus interrogĂ©e par cinq officiers. Le dernier policier en civil me posa la question : « Avez-vous une idĂ©e de ce qui se passe » ? Quand je lui ai dit « non », il m’a dit trĂšs gentiment que j’étais accusĂ©e de la mort de ma mĂšre. Puisque je n’avais pas recherchĂ© l’aide mĂ©dicale, que j’étais avec elle quand elle mourait et que je n’ai pas appelĂ© le numĂ©ro d’urgence, tout en sachant qu’elle Ă©tait sur le point de mourir ; j’étais accusĂ©e d’homicide.

Comme je l’ai dit, cette histoire devrait faire l’objet d’un autre livre, mais comme vous l’avez probablement devinĂ©, les charges furent finalement abandonnĂ©es aprĂšs plusieurs longues enquĂȘtes. Mais de nouvelles accusations ont Ă©tĂ© Ă©mises par les Services Familiaux. J’étais accusĂ© « d’abus, de nĂ©gligence et d’exploitation de personne ĂągĂ©e. » Ces charges furent Ă©galement abandonnĂ©es plusieurs mois plus tard, et ce aprĂšs plusieurs longues enquĂȘtes. À cause de cette situation, je n’ai pas pu assister Ă  l’enterrement de ma mĂšre et j’ai eu besoin de demander une permission spĂ©ciale de l’état, afin de pouvoir dĂ©mĂ©nager avec ma famille dans un autre Ă©tat.

Inutile de dire que c’était un cauchemar que trĂšs peu voudraient vivre. J’ai payĂ© le prix fort pour avoir honorĂ© et obĂ©i aux vƓux de ma mĂšre, mais comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, si c’était Ă  refaire, je le referais volontiers.

S’il y a une chose dont je suis certaine, c’est que j’ai honorĂ© mes parents. Par consĂ©quent, j’ai l’assurance que mes enfants m’honoreront et ils le font dĂ©jĂ . Tout au long de ma vie de femme mariĂ©e, j’ai vu mon mari dĂ©shonorer ses parents. Sans vraiment en comprendre les consĂ©quences, son frĂšre aĂźnĂ© et lui, ont toujours dit Ă  leur mĂšre ce qu’il faut faire ou non. Il y a eu beaucoup de disputes violentes et publiques et beaucoup de dĂ©saccords. Il s’agissait trĂšs souvent de la maniĂšre dont elle passait son temps et dĂ©pensait son argent. Je n’étais vraiment pas en position d’en parler Ă  mon mari quand nous Ă©tions mariĂ©s, (puisque cela aurait Ă©tĂ© de l’insubordination comme j’en ai dĂ©jĂ  parlĂ© dans ce chapitre). AprĂšs notre divorce cependant, j’ai pu lui parler briĂšvement de ma prĂ©occupation.

Mon ex-mari vit prĂ©sentement avec sa mĂšre. Bien que nous ne parlions plus vraiment Ă  prĂ©sent, (depuis qu’il est fiancé nous avons de bons rapports, mais nous ne sommes plus aussi amis qu’auparavant), il m’a confiĂ© Ă  quel point c’était horrible d’ĂȘtre considĂ©rĂ© par sa mĂšre comme s’il Ă©tait encore un enfant. Il me racontait qu’elle est constamment sur son dos et particuliĂšrement prĂ©occupĂ©e par la maniĂšre dont il boit. J’ai pensĂ© intĂ©rieurement que peut-ĂȘtre Dieu lui donnait une seconde chance d’arranger les choses avec sa mĂšre. Je ne suis pas sĂ»re qu’il en soit conscient, ou qu’il saisira l’opportunitĂ© d’honorer sa mĂšre, mais les consĂ©quences de son insubordination peuvent ĂȘtre plus graves qu’il ne s’en doute. Bien que mes enfants soient extrĂȘmement respectueux de toute autoritĂ©, j’ai Ă©tĂ© vraiment choquĂ©e et surprise, qu’ils n’aient jamais encouragĂ© la restauration de mon mariage avec leur pĂšre. En fait, ils y sont opposĂ©s. Quand il a dĂ©mĂ©nagĂ© dans un autre Ă©tat, et qu’ensuite il a voulu revenir lĂ  oĂč nous vivons « s’il en avait les moyens », ce sont mes enfants qui se sont opposĂ©s Ă  ce que je lui donne de l’argent. L’insubordination est un pĂ©chĂ© et la Bible est claire sur le fait que ce que nous semons, nous le rĂ©coltons assurĂ©ment.

Comme je l’ai dit, mes enfants ne sont pas comme ça d’habitude. Ils n’ont jamais Ă©tĂ© irrespectueux envers lui, ils n’ont jamais parlĂ© de lui en mal, ni mĂȘme refuser de le voir ou de lui parler. Tout ce que je peux dire, c’est que ce verset est Ă©galement vĂ©ridique :

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semĂ©, il le moissonnera aussi. » Galates 6 :7

À prĂ©sent que nous avons parlĂ© de l’insubordination, que signifie exactement ĂȘtre obĂ©issant ? Nous allons voir ce que signifie ne pas ĂȘtre obĂ©issant pour comprendre vĂ©ritablement l’obĂ©issance. Voici un exemple de dĂ©sobĂ©issance que j’ai observĂ© juste la nuit derniĂšre chez l’un de nos membres de tĂ©lĂ©vision. Quand elle a appris que je me rendais dans cette rĂ©gion, cette personne m’a invitĂ©e Ă  passer la nuit elle. Notez bien qu’elle Ă©tait sĂ©parĂ©e de son mari. À la derniĂšre minute, le mari de cette femme lui a dit qu’il ne se sentait pas Ă  l’aise Ă  l’idĂ©e que je passe la nuit chez eux. Ce revirement de situation allait me crĂ©er de grosses dĂ©penses parce que je devais trouver un logement Ă  la derniĂšre minute. Elle m’a donc dit de rester parce que son mari Ă©tait parti trĂšs tĂŽt dans la matinĂ©e et qu’il ne le saurait pas. J’étais plus que choquĂ©e, mais je me suis rendue compte qu’elle n’avait vraiment aucune idĂ©e de sa dĂ©sobĂ©issance ou sa rĂ©bellion. Cette femme aimait le Seigneur mais elle ne savait pas que ce qu’elle faisait Ă©tait mal.

Au cours de la mĂȘme semaine, l’une des femmes volontaires qui travaille pour le MIR, a enchaĂźnĂ© des incidents de dĂ©sobĂ©issance. Le tout couplĂ© Ă  de l’insubordination quand elle a pris des dĂ©cisions sans consulter Erin.  Erin lui a donnĂ© des instructions, mais elle a choisi de faire autre chose. Quand j’ai vu ce qui s’est passĂ©, j’ai pris beaucoup de temps pour essayer d’expliquer comment obĂ©ir, en quoi constitue l’obĂ©issance et quel rĂŽle l’insubordination joue dans la liste des choses qui se terminent mal. Dans un email, la femme a rĂ©pondu qu’elle « ne cherchait pas Ă  se montrer rebelle ». Le Seigneur m’inspira cette rĂ©ponse : « tu n’as pas Ă  chercher Ă  ĂȘtre rebelle, ça vient tout naturellement, tu dois chercher Ă  ĂȘtre obĂ©issante. » Waouh. 

Je crois que la racine de la rĂ©bellion, de la dĂ©sobĂ©issance et mĂȘme de l’insubordination, dĂ©note de notre relation avec le Seigneur. Combien de fois savions-nous ce que nous devions faire, mais avons choisi de faire autre chose. Combien de fois avons-nous excusĂ©, ignorĂ© ou justifiĂ© pourquoi nous avons fait quelque chose que notre autoritĂ© nous avait dit de ne pas faire, ou une chose que nous devions faire et que nous avons choisi de ne pas faire ?

Comme je l’ai dit plus haut, je suis sur le chemin de retour Ă  la maison aprĂšs de nombreux vols. Je dĂ©teste toujours autant les voyages en avion. Je dĂ©teste toujours ĂȘtre loin de ma famille. Mais bien que je dĂ©teste voyager, (mais heureusement je n’ai pas peur de voyager en avion comme Erin l’a partagĂ© avec nous), j’aime le Seigneur encore plus. Cela se voit par mon obĂ©issance. Avant mĂȘme de rentrer chez moi, mon Ă©glise avait dĂ©jĂ  organisĂ© une longue tournĂ©e en Afrique, en Europe et Ă©ventuellement en AmĂ©rique du Sud. Celles qui aiment voyager pourraient m’envier, mais mes proches voient clairement que j’aime le Seigneur de tout mon cƓur, parce qu’ils savent tous que je dĂ©teste voyager. Je suis tout ce qu’il y a de plus casaniĂšre. J’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs heureuse Ă  la maison et je suis heureuse Ă  simplement prendre soin de ma maison et de ma famille. Si j’avais le choix, je resterais Ă  la maison. Cependant, j’aime le Seigneur et je Le lui montre Ă  travers mon obĂ©issance.   

“Si vous m’aimez 
” (Jean 14:15).

Qu’en est-il de vous ? À quel point ĂȘtes-vous obĂ©issante ? Croyez-moi, la plupart d’entre vous ignorez que vous vivez dans la rĂ©bellion, la dĂ©sobĂ©issance ou l’insubordination. Je viens encore de voir cela chez trois de nos membres, qui, je le sais, aiment le Seigneur et sont passionnĂ©es par le dĂ©sir d’avoir une plus grande intimitĂ© avec Lui. Mais si ces pĂ©chĂ©s (la rĂ©bellion, la dĂ©sobĂ©issance ou l’insubordination) font partie de votre vie, alors une intimitĂ© profonde avec le Seigneur est impossible. Ce n’est pas mon opinion, mais celle de Dieu. Et la seule maniĂšre de briser ce cycle, qui est un obstacle Ă  une vĂ©ritable intimitĂ© avec le Seigneur, est tout d’abord d’admettre que vous avez pĂ©chĂ©. 

« Si nous disons que nous n’avons de pĂ©chĂ©, nous nous sĂ©duisons nous-mĂȘmes, et la vĂ©ritĂ© n’est point en nous » (1 Jean 1 :8).

Ensuite, demandez au Seigneur de vous rĂ©vĂ©ler tous les domaines dans lesquels vous ĂȘtes rebelles. Il vous les montrera.

Enfin, commencez Ă  observer vos attitudes au quotidien, pour trouver des moyens d’obĂ©ir. Rappelez-vous que nous n’avons pas besoin de chercher Ă  ne pas dĂ©sobĂ©ir, nous devons essayer d’obĂ©ir. Alors, quand vous commencerez ce voyage enrichissant, vous serez surprise de voir Ă  quel point il est merveilleux de marcher dans la volontĂ© parfaite de Dieu, dans laquelle vous serez toujours entourĂ©e de faveurs et de bĂ©nĂ©dictions. L’un de mes plus grands bĂ©nĂ©fices, est de voir mes enfants « marcher dans la vĂ©rité », comme fruits de mon obĂ©issance.  Maintenant je peux partager les sentiments de Jean : « Je n’ai pas de plus grande joie » 3 Jean 1:4

CE QUE J’AI APPRIS