Donnez, et il vous sera donné:

on versera dans votre sein une bonne mesure,

 serrée, secouée et qui déborde;

car on vous mesurera avec la mesure

dont vous vous serez servis.

—Luc 6:38

 

J’ai eu du mal Ă  trouver un titre pour ce chapitre, car plusieurs me venaient Ă  l’esprit. Le message concernant le don a Ă©tĂ© si mal expliquĂ© qu’il a fini par ĂȘtre terriblement nĂ©gligĂ©. La consĂ©quence de cet abus et de cette nĂ©gligence, est que les ChrĂ©tiens ne ressemblent plus du tout Ă  des « enfants de Dieu » mais plutĂŽt Ă  des orphelins.

Voici quelques titres auxquels je pensais :

Donnez – La Voie de Sortie de la PauvretĂ©

Donnez Quand Vous Êtes dans le Besoin

Comme pour toute chose que nous avons apprise jusqu’ici, donner est totalement Ă  l’opposĂ© de ce que nous faisons naturellement. Quand nous sommes dans le besoin, donner est certainement la derniĂšre chose que nous avons envie de faire. Je ne suis pas diffĂ©rente de vous. Ma chair veut contrĂŽler ma vie tout comme vous. Cependant, en tant que disciples du Christ (donc en tant que ChrĂ©tiennes), nous aspirons toutes Ă  nous libĂ©rer des voies de la chair et Ă  vivre la vie abondante, ce qui signifie appliquer les principes de Dieu sous la conduite de l’Esprit Saint et invoquer Sa grĂące dans toutes situations difficiles.

Être disciple signifie mourir à la chair et vivre selon la foi qui est toujours invisible.

Si vous avez regardĂ© toutes les vidĂ©os d’Erin, alors vous vous souvenez peut-ĂȘtre qu’elle parle de ne pas vivre « selon la vue ». Et vous avez appris tout comme moi, que Dieu nous permet d’ĂȘtre dans le besoin, afin de nous bĂ©nir en temps et lieu opportuns. C’est au point culminant de notre souffrance que notre destin ou bĂ©nĂ©diction est proche de nous. Mais c’est nous qui dĂ©terminons la suite des Ă©vĂšnements. Notre chair veut battre en retraite, renoncer et chercher une autre source pour satisfaire les besoins de notre vie. Cependant, en tant que croyantes, nous devons plutĂŽt garder la foi mĂȘme si nous ne pouvons pas voir ce qui nous attend. Et c’est notre confiance dans le Seigneur qui nous aide Ă  avancer.

Pour celles qui n’ont pas regardĂ© les vidĂ©os, laissez-moi vous dire que le Seigneur m’a mise dans une situation extrĂȘmement dĂ©licate. TrĂšs tĂŽt un matin, je suis allĂ©e en ligne pour imprimer les relevĂ©s de mon compte personnel et celui du ministĂšre. Le montant m’a absolument clouĂ©e. Il n’y avait RIEN sur aucun des comptes. Durant « l’annĂ©e la plus difficile de ma vie », plusieurs membres ont quittĂ© l’église aprĂšs que l’adultĂšre de mon mari fut rendu public.  Les membres les plus ĂągĂ©s, puis les hommes (qui Ă©taient Ă©galement nos plus grands donateurs). Plus tard, ceux qui Ă©taient restĂ©s commencĂšrent Ă  connaĂźtre des difficultĂ©s financiĂšres. Ils ont alors cessĂ© de payer leur dĂźme ou de faire des offrandes Ă  l’église. Permettez-moi de m’arrĂȘter un instant et de partager ce principe qui bouleversera littĂ©ralement votre vie.

Quand vous avez l’impression qu’il ne vous reste rien, vous devez donner pour recevoir. Si vous ne donnez pas, vous resterez dans le besoin.

« Tel, qui donne libĂ©ralement, devient plus riche ; et tel, qui Ă©pargne Ă  l’excĂšs, ne fait que s’appauvrir. L’ñme bienfaisante sera rassasiĂ©e, et celui qui arrose sera lui-mĂȘme arrosé ». Proverbes 11:24-25

La Bible du Semeur le dit de cette maniĂšre : « Tel donne libĂ©ralement et ses richesses s’accroissent, tel autre Ă©pargne Ă  l’excĂšs et se trouve dans la pauvretĂ©. Qui rĂ©pand la bĂ©nĂ©diction connaĂźtra l’abondance ; qui donne Ă  boire sera lui-mĂȘme dĂ©saltĂ©rĂ©. »

Ce matin-lĂ , j’étais complĂštement ruinĂ©e. Pendant des mois, j’avais vu les membres de notre Ă©glise changer l’un aprĂšs l’autre leur profil personnel, (cela me parvenait par les emails de notre bureau). Ils changeaient pour le statut « ne fait pas d’offrandes ». En plus de tout ça, je m’étais sentie poussĂ©e Ă  proposer Ă  nos membres, de lire les livres que nous recommandions, gratuitement en ligne, plutĂŽt que de les acheter Ă  la librairie de notre Ă©glise ; (j’avais cela Ă  cƓur depuis des ANNÉES).  À cause de ce changement, ces livres furent mis en solde dans notre librairie et une grande partie de notre personnel dĂ»t travailler Ă  mi-temps, puisqu’il n’y avait plus grand chose Ă  faire.

Si je ne vivais pas Ă  toute allure, (comme un vĂ©hicule sur l’autoroute allemande), je me serais rendue compte que nos finances s’écroulaient. Mais j’étais trop occupĂ©e pour le remarquer – jusqu’à ce matin-lĂ . Ce matin-lĂ  j’ai eu l’impression de prendre une douche froide. Le Seigneur m’avait fait part de certains de ces changements quelques mois auparavant, mais j’étais plus qu’à l’aise financiĂšrement Ă  ce moment-lĂ . Dieu a attendu intentionnellement que je vois clairement ce qui m’attendait, pour me demander de donner.

« Lors donc qu’il eut appris que Lazare Ă©tait malade, il resta deux jours encore dans le lieu oĂč il Ă©tait 
 JĂ©sus, Ă©tant arrivĂ©, trouva que Lazare Ă©tait dĂ©jĂ  depuis quatre jours dans le sĂ©pulcre. » (Jean 11: 6, 17).

Le Seigneur m’avait prĂ©parĂ©e pour une grande bĂ©nĂ©diction afin que Son PĂšre soit glorifiĂ©. Mais pour que cela arrive, Il devait me conduire jusqu’à cette porte Ă©troite et difficile Ă  trouver. « Entrez par la porte Ă©troite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mĂšnent Ă  la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par lĂ . Mais Ă©troite est la porte, resserrĂ© le chemin qui mĂšnent Ă  la vie, et il y en a peu qui les trouvent ». 

Matthieu 7 :13-14

Juste aprĂšs que je constate qu’il ne me restait rien, le Seigneur me dit ce matin-lĂ , qu’Il voulait que j’aille sur la boutique en ligne de l’église et que je fasse une rĂ©duction sur tous nos livres, vidĂ©os et enregistrements audio. Mais ça n’était pas tout. Il m’a aussi demandĂ© d’octroyer Ă  nos membres une rĂ©duction de 50%, au lieu des 20 % offerts depuis des annĂ©es. En regardant les faits, la consĂ©quence de cela est un bĂ©nĂ©fice de nul, car les ventes couvriraient juste nos frais d’impression.

À l’évidence, cette action allait conduire notre Ă©glise Ă  la faillite, mais quelles autres options avais-je ? Le Seigneur m’a enseignĂ© au cours de ces derniĂšres annĂ©es Ă  n’avoir confiance qu’en Lui et Lui seul. Je ne cherchais plus Ă©laborer ou Ă  concevoir autre chose que le plan de Dieu. J’étais trop dans le fond, pour faire quelque chose d’aussi stupide que de Le dĂ©fier. En plus de cela, Dieu avait rempli mon cƓur d’une envie de donner qui venait directement (ou devrais-je dire « qui dĂ©coulait directement ») de Son cƓur gĂ©nĂ©reux vers le mien.

J’ai tant reçu du Seigneur au cours de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente : amour, compassion, rĂ©confort, sĂ©curitĂ©, paix, joie, patience, bontĂ©, etc. Par consĂ©quent, tout ce que je voulais c’était donner : donner de mon temps, donner de l’amour que j’avais en abondance, donner tout ce qui m’avait Ă©tĂ© accordĂ© gratuitement. À plusieurs occasions, je me suis retrouvĂ©e au bout de mes forces, mais Ă  chaque fois, Dieu me demandait de donner malgrĂ© mon manque, et quand je le faisais, je me retrouvais de nouveau dans l’abondance !

Laissez-moi partager avec vous quelques exemples qui n’incluent pas le fait de donner de l’argent. Et ce, afin que vous puissiez voir que le fait de donner quand vous ĂȘtes dans le besoin est un principe Ă  appliquer, et non une loi Ă  laquelle nous devons obĂ©ir ou qui devrait nous asservir.

Le premier exemple que le Seigneur me rappelle, remonte Ă  mon tout premier et trĂšs long voyage au cours duquel j’ai rencontrĂ© les membres de notre Ă©glise. J’étais exactement Ă  mi-chemin (14 villes en 16 jours) et j’étais Ă©puisĂ©e ! Je ne savais pas comment j’irai jusqu’au bout. Je me retirai donc dans ma chambre pour en parler au Seigneur. Alors que j’étais au plus bas, le Seigneur m’incita Ă  descendre au rez-de-chaussĂ©e et Ă  bĂ©nir ma prĂ©cieuse hĂŽtesse en lui faisant un « relooking » coiffure et maquillage. Alors que je voulais baisser les bras, j’ai eu l’« opportunité » de donner.

Cette nuit-lĂ , je ne suis pas allĂ©e au lit aussi tĂŽt qu’à mon habitude, mais laissez-moi vous dire qu’à mon rĂ©veil, j’avais plus d’énergie et d’enthousiasme qu’au dĂ©but de mon voyage ! Au lieu de retenir ce que j’avais, j’ai donnĂ© le peu d’énergie qui me restait et le rĂ©sultat ne relevait que du miracle.

Le deuxiĂšme exemple qui me vient Ă  l’esprit, c’est ce qui s’est passĂ© alors que je me retrouvais une fois de plus au bout du rouleau (et Ă  bout de force). C’était quelques mois aprĂšs mon divorce, alors que je revivais pleinement le fait d’ĂȘtre « mĂšre cĂ©libataire » Ă  nouveau. Je venais juste d’endosser le poste de mon mari au sein de notre Ă©glise (Ă  l’exception de la prĂ©dication), afin de continuer Ă  percevoir nos revenus en tant que pasteurs. Donc, en plus de ma propre charge pastorale qui Ă©tait d’enseigner Ă  de milliers de femmes, je devais assumer toutes ses autres obligations au sein de l’église et Ă  la maison. En plus de cela, j’avais commencĂ© Ă  voyager deux semaines par mois pour essayer de remĂ©dier Ă  la perte de notre audience tĂ©lĂ©visĂ©e, lorsque le au scandale de l’adultĂšre a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Sans oublier que mes enfants souffraient encore du dĂ©part de leur pĂšre, donc je devais tout prendre sur moi Ă  la maison (en comptant sur la force de Dieu bien sĂ»r) et effectuer les tĂąches que les enfants avaient l’habitude de prendre en charge, comme la cuisine par exemple.

Ce jour-lĂ  ma force semblait s’épuiser. J’étais assisse au bureau de mon ex EM Ă  la maison, et je me demandais comment j’allais m’en sortir.  C’est Ă  ce moment que Dieu m’offrit « l’opportunité » de surmonter ma fatigue, en me demandant de donner, afin qu’il puisse me bĂ©nir.

Tout d’abord, j’ai reçu un email de mon frĂšre qui vit Ă  l’étranger. Il m’annonçait qu’il « avait fait le nĂ©cessaire », et avait rĂ©servĂ© un vol pour que ma niĂšce (ĂągĂ©e de 16 ans), vienne vivre avec nous pendant un an. J’étais abasourdie parce que je lui avais Ă©crit pour dire qu’elle ne pouvait PAS venir. J’ai rĂ©alisĂ© plus tard que j’avais envoyĂ© le message Ă  la mauvaise adresse. Juste aprĂšs, mon fils m’annonça que son ami venait de se faire expulser de chez lui, et il souhaitait que nous l’accueillions Ă  la maison. Non seulement il s’agissait de recevoir quelqu’un d’autre dans notre maison, mais en plus ce garçon Ă©tait Ă©norme et avait un grand appĂ©tit !

Moins de dix minutes plus tard, ma fille entra dans le bureau pour me demander conseil. Apparemment, son amie s’était retrouvĂ©e enfermĂ©e hors de chez elle, alors que sa mĂšre participait Ă  une confĂ©rence qui allait durer toute la semaine et elle ne savait pas comment l’aider.

À ce stade, notre chair veut hurler et s’enfuir. Mais au plus profond de nos esprits, si nous trouvons ce calme dans nos cƓurs, nous pouvons entendre le Seigneur nous parler doucement avec amour et nous demander de donner. L’abondance de Son amour nous a « prĂ©parĂ©es » Ă  bĂ©nir les autres, et pas Ă  tout garder pour nous. 

  • Ce n’est que lorsque nous sommes repoussĂ©es vers la Mer Rouge que les eaux se diviseront pour nous laisser passer (sans mentionner le fait que nos ennemis seront noyĂ©s).
    .
  • Ce n’est que lorsqu’il n’y aura plus de vin aux noces, que le premier miracle de nos vies se produira.
    .
  • Ce n’est que lorsque nous prendrons notre dernier repas avec notre fils unique, qu’un prophĂšte viendra et nous demandera de lui faire cuire un gĂąteau, afin que notre cuisine soit remplie d’huile pour payer nos dettes et nous rendre prospĂšres (voir 1 Rois 17 :8-16).

Au lieu de cela, notre chair veut donner ce gùteau à notre propre enfant qui est affamé et sur le point de mourir.

Parce que je connaissais Dieu et Ses principes et que je connaissais aussi l’amour infini du Seigneur pour moi, j’étais convaincue que cela conduirait Ă  une abondance de force ; j’ai donc acceptĂ© avec joie de recevoir ma niĂšce, ainsi que le jeune homme qui emmĂ©nagea au rez-de-chaussĂ©e avec mes fils, et l’amie de ma fille qui partagea sa chambre Ă  l’étage. En guise de rĂ©compense, l’Esprit Saint me remplit d’une Ă©nergie illimitĂ©e ! J’étais en mesure d’en faire plus qu’auparavant, et je ne souffrais plus du syndrome du « pauvre de moi, que vais-je faire ? ». Au lieu de me sentir dĂ©bordĂ©e comme avant, je gĂ©rais toutes ces choses avec une Ă©nergie illimitĂ©e, de la joie dans mon cƓur et de la louange sur mes lĂšvres. Tout ce que je pouvais voir Ă  prĂ©sent c’était la main de Dieu et Ses grĂąces qui m’environnaient. Je ne voyais plus ce manque qui pesait initiallement sur moi.

Mesdames, cela ne s’est pas limitĂ©e Ă  de l’abondance physique. Il y eut Ă©galement de l’abondance dans mes finances. Je ne suis plus ruinĂ©e comme ce matin-lĂ  quand j’avais regardĂ© le solde de notre compte. Quelques minutes aprĂšs avoir obĂ©i Ă  Dieu et ouvert la porte de ma maison Ă  trois jeunes gens, l’opportunitĂ© de sortir totalement de la dette s’est prĂ©sentĂ©e Ă  ma porte. Le manque qu’il y avait dans nos comptes fut comblĂ© de la plus incroyable des maniĂšres possibles, mais bien avant, je dus encore obĂ©ir au Seigneur. Il y avait encore un endroit oĂč je devais donner.

Plus tard dans cette mĂȘme journĂ©e, comme je l’ai dit, je n’avais plus rien sur aucun de mes comptes. Le Seigneur me poussa Ă  aller retirer une commande de livres pour la bibliothĂšque de notre Ă©glise ; il s’agissait principalement de nouvelles bibles. ImmĂ©diatement aprĂšs que le jeune homme ait chargĂ© tous les cartons dans ma voiture, le Seigneur m’a demandĂ© de distribuer tout ce chargement gratuitement, sans mĂȘme chercher Ă  rĂ©cupĂ©rer ce que nous avions dĂ©pensĂ©. Il voulait que je sĂšme ces livres dans les vies des personnes qui vivaient dans les abris du coin. Il avait dĂ©jĂ  tout planifiĂ© alors que j’étais en chemin pour rentrer Ă  l’église. Toutes ces « opportunitĂ©s » avaient pour but de combler pleinement mes besoins financiers et je devais encore saisir cette derniĂšre opportunitĂ© de donner. Le rĂ©sultat fut immĂ©diat – ce soir-lĂ  j’ouvris mon ordinateur et une gĂ©nĂ©reuse donation me parvint par email. C’était la donation la plus gĂ©nĂ©reuse que notre Ă©glise n’avait jamais reçu !

Si je n’avais pas obĂ©i Ă  chaque « opportunité » que le Seigneur m’avait prĂ©sentĂ©, je n’aurais pas Ă©tĂ© prĂȘte pour cette grande bĂ©nĂ©diction que notre Ă©glise et moi avions reçu ce jour-lĂ . Voici ce qu’il faut faire pour parvenir Ă  l’abondance :

Plus vous serez dans le besoin, plus vous devrez ĂȘtre obĂ©issante.  La consĂ©quence sera grande et dĂ©bordante – pressĂ©e, serrĂ©e et qui dĂ©borde.

Par consĂ©quent, si vos bras sont chargĂ©s de choses qui appartiennent aux autres, quand Il vous demande de donner, vous ne pourrez pas les ouvrir pour recevoir ce qu’Il prĂ©voit de vous offrir.

Tant de femmes veulent avoir des bĂ©nĂ©dictions semblables dans leur vie, mais elles ne sont pas prĂȘtes Ă  donner la moindre chose pour recevoir. Commencez juste par donner ce que vous avez quand vous voyez que le Seigneur vous en a offert l’opportunitĂ©.

Un principe important que nous devons garder Ă  l’esprit, mais pas au point d’avoir peur d’appliquer courageusement la volontĂ© du Seigneur qui veut que nous donnions, est que l’ennemi, le diable, aime Ă©galement se dĂ©guiser pour nous piĂ©ger. Combien de fois j’ai vu des femmes « se jeter littĂ©ralement d’une falaise », pour se retrouver dans un chaos et voir leur « foi » moquĂ©e par tout le monde ? Dieu ne nous demande pas de faire des choses folles (souvenez-vous que l’ennemi parle Ă©galement), bien que certaines choses que nous faisons semblent l’ĂȘtre. Comment faire la difference ?

Bien sĂ»r, connaĂźtre la voix de Dieu est la clĂ©. On l’entend lorsqu’on se laisse ĂȘtre dans Sa prĂ©sence chaque matin et durant la journĂ©e. On Le laisse nous parler. C’est trĂšs diffĂ©rent du fait de lire la Bible – mais vous devez commencer par lire Sa Parole. ConnaĂźtre Ses principes vous empĂȘchera aussi de dĂ©vier du chemin, parce que Sa Parole vous procure la sagesse et vous fait savoir ce qu’Il vous demandera peut-ĂȘtre de faire, et ce qu’Il vous dirait dans votre situation. En fait, il s’agit simplement de rester calme et d’écouter cette toute petite voix, pour reconnaĂźtre Sa voix au-delĂ  de toute autre.

Cela signifie Ă©galement ne pas demander ou Ă©couter les avis extĂ©rieurs au sujet de ce que vous devriez faire. MĂȘme si vous ne « demandez » pas conseil, vous en recevrez si vous dites Ă  tout le monde (ou mĂȘme Ă  quelques-uns ou parfois seulement Ă  une personne), ce qui se passe dans votre vie. C’est Ă  ce moment que vous devez mettre en application cet esprit « doux et PAISIBLE ». Soyez silencieuse sur ce qui se passe dans votre vie et parlez-en uniquement au Seigneur – Ă©teignez votre tĂ©lĂ©phone afin de reconnaitre Sa voix au-delĂ  de toute autre.

En outre, j’ai dĂ©couvert que l’ennemi aime me dĂ©tourner de la bonne voie en nourrissant mon esprit hypocrite. Il aime me faire imaginer le grand tĂ©moignage que je pourrais partager si je fais ci ou ça ! Si c’est votre motivation, alors vous vous jetez d’une falaise pour vous faire ridiculiser quand les choses tourneront mal.

Une autre mauvaise motivation, est celle qui pousse certaines femmes Ă  faire des choses exorbitantes, pour montrer aux autres, spĂ©cialement Ă  leur mari ou ex-mari, et non au Seigneur, Ă  quel point il compte pour elles ou Ă  quel point elles l’aiment. Si c’est votre motivation, alors vous ĂȘtes toujours idolĂątre parce que vous placez l’amour et l’avis de votre mari, (ou de quelqu’un d‘autre), au-dessus de l’amour et de l’opinion du Seigneur.

En gĂ©nĂ©ral, faire ce que Dieu vous demande signifiera : 1) appliquer un principe de Dieu comme la gĂ©nĂ©rosité ; 2) ce sera une chose pour laquelle vous ne serez pas louĂ©e ; 3) et ce sera un tĂ©moignage que vous ne prĂ©fĂšreriez pas partager avec beaucoup de personnes de votre entourage, parce qu’ils ne comprendraient pas et penseraient sĂ»rement que vous ĂȘtes devenue folle.

Voici une autre motivation destructrice : « Si je donne telle somme au MinistĂšre, alors mon mariage sera restauré ». TrĂšs chĂšre, Dieu n’accepte pas les pots-de-vin et le MIR ne nous a jamais demandĂ© d’argent. Quand le Seigneur vous demande de donner (ou d’obĂ©ir dans un autre domaine), ne pensez pas Ă  une rĂ©compense particuliĂšre. Vous ĂȘtes simplement dĂ©terminĂ©e Ă  donner quand on vous le demande ou Ă  obĂ©ir quand il le faut.

Laissez-moi conclure en partageant quelques témoignages puisque Dieu a dit que nous pourrons vaincre le méchant par Son sang précieux ET par la parole de notre témoignage. Apocalypse 12 :11

Je traversai ma premiĂšre vĂ©ritable Ă©preuve financiĂšre immĂ©diatement aprĂšs mon divorce, quand je dus gĂ©rer les finances de notre famille pour la premiĂšre fois en 16 ans. Mon mari m’avait laissĂ© toutes nos dettes et avait Ă©tĂ© trĂšs clair sur le fait qu’il ne me verserait pas de pension alimentaire. À la vue de TOUTES les factures, je me suis sentie dĂ©passĂ©e. Alors je suis allĂ©e vers le Seigneur pour Lui demander par oĂč commencer. Il me rappela immĂ©diatement notre promesse pour la construction de notre Ă©glise. Nous nous Ă©tions engagĂ©s quand nous Ă©tions en couple, Ă  donner 10.000 dollars en deux ans ; cependant, il restait Ă  peine deux mois et encore 7.000 dollars Ă  verser. Le Seigneur me dit qu’Il voulait que je commence par lĂ .

Vous vous souvenez quand j’ai dit que je devais encore apprendre Ă  ne pas parler de ce qui se passe dans ma vie, ou de ce que je suis sur le point de faire aux autres ? Eh bien, je ne peux pas vous dire combien de personnes ont essayĂ© de m’empĂȘcher de faire ce que je n’aurais pas pu faire sans l’aide de Dieu. J’ai essayĂ© d’expliquer que je n’avais pas cette somme. Mais je savais qu’en faisant ce qu’il fallait avec un cƓur juste, Il me montrerait un moyen si c’était Sa volontĂ©. Dieu m’a montrĂ© le chemin et miraculeusement, deux heures aprĂšs que j’aie mis un chĂšque de 7.000 dollars dans les offrandes, je reçus 10.000 dollars en retour (le montant total de notre engagement) !

Mon tĂ©moignage d’ouverture dans lequel je raconte que je n’avais rien sur mes comptes, a conduit plus tard Ă  une option incroyable de refinancement, qui signifiait que je n’avais plus de dettes Ă  l’exception de notre maison, (mĂȘme mon crĂ©dit automobile Ă©tait sur le point d’ĂȘtre soldĂ©). De plus un membre de notre audience tĂ©lĂ©, m’annonça qu’elle m’envoyait un chĂšque de 15.000 dollars pour mon ministĂšre dĂ©diĂ© aux femmes.

Rappelez-vous, ces miracles se produisirent seulement aprĂšs que je vois ce matin-lĂ  que payer les factures me mettrait Ă  dĂ©couvert. Jour aprĂšs jour, j’avais vu les membres de l’église annoncer sur leur profil qu’ils ne faisaient plus d’offrandes. J’avais Ă©galement vu les ventes de nos livres en ligne et de nos vidĂ©os baisser. Cependant, j’ai choisi de croire en Dieu et de Lui faire confiance. J’ai pu Lui obĂ©ir chaque fois qu’Il me demandait de donner, mĂȘme si j’étais dans le besoin, cela m’a permis de grandir dans la foi et Ă  la fin de rendre gloire Ă  Dieu ! 

« Et, sans faiblir dans la foi, il ne considĂ©ra point que son corps Ă©tait dĂ©jĂ  usĂ©, puisqu’il avait prĂšs de cent ans, et que Sara n’était plus en Ă©tat d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrĂ©dulitĂ©, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifiĂ© par la foi, donnant gloire Ă  Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir ».

Romains 4 :19-21

Laissez-moi finir en disant que je ne mĂ©rite aucun compliment, “O, gens de peu de foi”. Mais qu’avec une foi aussi grosse qu’une graine de moutarde, j’ai vu la montagne du besoin financier se jeter dans la mer.

ChĂšre lectrice, semez cette foi pareille Ă  une graine de moutarde tel que le Seigneur vous l’indique. Guettez les « opportunitĂ©s » de donner quand vous faites face Ă  un besoin, tout en sachant trĂšs chĂšre, que Dieu est sur le point d’ouvrir la mer Rouge devant vous – alors faites vos bagages parce que vous ĂȘtes sur le point de marcher sur la terre ferme alors que les eaux engloutiront et noieront vos ennemis.

CE QUE J’AI APPRIS