Ils posséderont ainsi le double dans leur pays


Je leur donnerai fidÚlement leur récompense.

—Esaïe 61:7-8

 

Plus tĂŽt cette semaine, notre maison a Ă©tĂ© touchĂ©e par une « attaque de l’ennemi », au travers d’accusations, de moqueries, de mots cruels et de condamnation qui ont conduit inĂ©vitablement Ă  la peur. Malheureusement, c’est mon ex-mari qui nous a ainsi attaquĂ©es verbalement ma fille cadette et moi.

Il va sans dire qu’en plus d’ĂȘtre troublĂ©e, ma fille Ă©tait extrĂȘmement blessĂ©e. AprĂšs l’avoir consolĂ©e, en rĂ©primant pendant un court moment toutes les Ă©motions qui m’envahissaient, j’ai consultĂ© le Seigneur pour avoir plus de sagesse et de discernement. Il m’a rappelĂ©e le principe mĂȘme de ce chapitre : « les autres n’ont rien ».

Le Seigneur m’a montrĂ©e que la gentillesse de mon mari s’était arrĂȘtĂ©e, parce que les rĂŽles avaient Ă©tĂ© inversĂ©s pour la premiĂšre fois depuis qu’il avait demandĂ© le divorce : lui avait tout demandĂ© et moi j’avais tout donner.

Ce jour-lĂ , je lui ai bĂȘtement demandĂ© trois petites choses : des liens de sites de ventes de produits pharmaceutiques, qu’il avait l’habitude d’acheter pour la famille. L’ordinateur qu’il n’utilisait pas afin que nos enfants s’en servent pour leurs Ă©tudes. Et enfin d’appeler les enfants de temps en temps, puisqu’ils trouvaient que leur pĂšre ne se souciait plus d’eux. Les choses ont pris une mauvaise tournure quand je suis allĂ©e le voir pour lui demander ces quelques chose. Cet homme si gentil est devenu furieux et agressif.

Cet important principe de « Ils ne l’ont pas », m’a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par Dieu pour la premiĂšre fois Ă  la suite d’une longue sĂ©rie de circonstances frustrantes et laborieuses, avec notre magasin de ravitaillement. C’est Ă  cet endroit que j’achetais la majeure partie de nos vivres et le matĂ©riel de bureau du ministĂšre. À chaque fois que j’essayais de faire un achat, il y avait Ă©normĂ©ment d’erreurs. C’en Ă©tait devenu Ă©reintant. Par exemple, au cours de l’un de ces incidents, il leur a fallu plus d’une heure pour rĂ©gler un problĂšme. Pendant ce temps tous mes produits surgelĂ©s (qui sont toujours en grande quantitĂ©) ont dĂ©congelĂ©.

La fois d’aprĂšs, quand je suis retournĂ©e faire mes courses, je me suis retrouvĂ©e de nouveau Ă  l’accueil parce que ma carte du magasin ne fonctionnait pas. Alors que j’y Ă©tais, je mentionnai la nourriture perdue du mois passĂ©. Le manager s’est excusĂ© pour cela et m’a demandĂ©e de rapporter les reçus des aliments perdus lors de ma prochaine visite, chose que je fis. Mais au lieu d’ĂȘtre remboursĂ©e, le manager de ce jour-lĂ  m’a dit qu’il avait besoin des emballages vides pour pouvoir me rembourser. C’est Ă  ce moment-lĂ  que je me suis sentie perdre patience. J’ai ressenti de la frustration et mĂȘme de la colĂšre, au lieu de faire preuve de gentillesse et de patience. Mais, gloire Ă  Dieu, je n’ai ni montrĂ©, ni exprimĂ© ces sentiments. NĂ©anmoins, le seul fait de ressentir ces Ă©motions dĂ©plaisantes m’a perturbĂ©. 

La fois d’aprĂšs, alors que je me trouvais Ă  la caisse, je fus orientĂ©e une fois de plus Ă  l’accueil. Mais cette fois-lĂ , je riais aux Ă©clats. Pendant qu’ils essayaient de comprendre ce qui n’allait pas avec ma carte, je m’adressai au Seigneur et Lui demandai Ă  quel moment tous ces problĂšmes de carte s’arrĂȘteraient. Sa rĂ©ponse fut trĂšs claire : « Quand cela ne te prĂ©occupera plus. » AĂŻe ! Et pendant que je me trouvais Ă  l’accueil, Il me rappela un verset qu’Il m’avait montrĂ©e ce matin-lĂ  durant mon temps de priĂšre : « Au lieu de votre opprobre, vous aurez une portion double ; au lieu de l’ignominie, ils seront joyeux de leur part ; ils possĂ©deront ainsi le double dans leur pays, et leur joie sera Ă©ternelle. Car moi, l’Éternel, j’aime la justice 
 Je leur donnerai fidĂšlement leur rĂ©compense. » EsaĂŻe 61 :7-8. Le comprenez-vous ? Il dit : Je leur donnerai.

Bien que le Seigneur ne l’ait pas clairement dit, j’étais profondĂ©ment convaincue que j’avais cherchĂ© ma rĂ©compense Ă  la mauvaise source. Il n’est pas Ă©crit « Ils leur donneront » mais « Je leur donnerai. ». Ce qui signifie que c’est le Seigneur qui donnera


AprĂšs avoir compris cette vĂ©ritĂ©, je confessai immĂ©diatement dans mon cƓur qu’Il Ă©tait tout ce que je voulais et tout ce dont j’avais besoin. Je n’avais pas besoin que ces personnes ou qui que ce soit d’autre, rĂ©solvent mon problĂšme ou m’accordent une compensation. Bien qu’ils m’aient crĂ©Ă© de nombreux problĂšmes et mĂȘme coĂ»tĂ© des centaines de dollars de produits surgelĂ©s – j’avais mon Bien-aimĂ© et Il Ă©tait tout ce dont j’avais besoin. DĂšs ce moment-lĂ , non seulement j’ai arrĂȘtĂ© de vouloir qu’ils « rĂ©parent leur tort », mais en plus je ne voulais absolument plus rien d’eux. Je voulais que toutes les bĂ©nĂ©dictions de ma rĂ©compense viennent de Lui et de personne d’autre.

Quand cette conviction est devenue forte en moi, le Seigneur m’a rappelĂ© qu’Abram avait Ă©galement connu une situation similaire. Quand le roi de Sodome avait voulu le rĂ©compenser, en lui donnant les « richesses » qui furent prises quand ils battirent Kedorlaomer. Abram refusa. Abram rĂ©pondit au roi de Sodome : « Je lĂšve la main vers l’Éternel, le Dieu TrĂšs Haut, maĂźtre du ciel et de la terre : je ne prendrai rien de tout ce qui est Ă  toi, pas mĂȘme un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J’ai enrichi Abram. » GenĂšse 14:22-23. Abram, (qui plus tard devint Abraham), ne voulait pas enlever la gloire de Dieu, en permettant au roi de se vanter plus tard de la richesse future d’Abram. Richesse qui nous le savons s’accrut grandement – cela s’est produit grĂące Ă  sa conviction de rendre Ă  Dieu la gloire.

Trois minutes aprĂšs avoir reçu cette rĂ©vĂ©lation, alors que je me trouvais toujours Ă  l’accueil, le Seigneur fit quelque de tellement merveilleux, drĂŽle et incroyable juste pour me prouver ce principe. Je sus immĂ©diatement que je devais partager ça avec vous. En un instant, la femme qui m’aidait me demanda pourquoi ma carte n’avait qu’une remise de 1% au lieu de 2 %. Je lui ai rĂ©pondu que je ne savais pas qu’une telle remise Ă©tait offerte. Elle tourna donc son Ă©cran pour me montrer la remise que j’avais eu le mois prĂ©cĂ©dent et ce que j’aurais dĂ» avoir si les 2% avaient Ă©tĂ© appliquĂ©. Le montant du gain a doublĂ© ! Elle fit immĂ©diatement les changements nĂ©cessaires et je voyais Dieu m’accorder une double rĂ©compense, plus du double des aliments perdus. Cela s’est produit au moment oĂč une fois de plus, j’ai dĂ©cidĂ© de laisser le Seigneur ĂȘtre tout pour moi !

Et puisqu’Il accomplit les choses au-delĂ  de ce que nous demandons ou pensons, la dame de l’accueil a commencĂ© Ă  me donner toutes sortes de produits en promotion que le magasin offrait Ă  leurs nouveaux clients ! Je lui ai demandĂ© ce qu’elle faisait, et elle m’a rĂ©pondu que c’était la moindre des choses pour tous les problĂšmes que j’avais connu.

Voyez-vous ce qui s’est produit ? DĂšs que j’ai cessĂ© d’attendre une satisfaction de la part de ceux qui Ă©taient la source de mes problĂšmes (qui ne l’avait pas), et que je me suis tournĂ©e vers le Seigneur, qui Lui est la Source infinie de tout ce dont nous avons besoin, Il a dĂ©versĂ© sur moi une faveur merveilleuse et une rĂ©compense multiple qu’Il promet Ă  chacun de nous !

C’est ce que le Seigneur me mis Ă  cƓur ce jour-lĂ , aprĂšs que j’ai quittĂ© le magasin et que je roulais jusqu’à moi. Ils n’ont rien ; ils n’ont simplement rien. Il a dit que les gens de ce monde sont dans une misĂšre totale. RĂ©flĂ©chissez-y un instant. Les gens du monde (et la plupart des chrĂ©tiens), manquent de compassion, de gentillesse, d’amour. Tout le monde n’a que des ressources limitĂ©es. Cependant, nous continuons stupidement de vouloir qu’ils satisfassent nos besoins. Alors que notre Seigneur, notre Amoureux et Ami possĂšde une source intarissable, de toutes les choses que nous dĂ©sirons et dont nous avons besoin – des choses qui sont Ă  notre disposition – quand nous nous adressons uniquement Ă  Lui !

Et chaque fois que nous nous tournons vers les autres au lieu de Lui, nous nous retrouvons encore plus dans le besoin. Car ils ne peuvent pas nous donner ce dont nous avons besoin, ce que nous mĂ©ritons ou voulons. C’est ainsi que nous aussi, nous nous retrouvons en faillite, parce qu’en nous tournant vers les autres, nous avons tirĂ© le cĂąble, couper le lien, endommagĂ© notre Source, Lui. « Je suis le cep, vous ĂȘtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » Jean 15 :5.

Donc cette semaine, quand le Seigneur m’a rappelĂ© ce principe, Ă  savoir « ils n’ont rien », en rĂ©fĂ©rence Ă  mon ex-mari, j’ai su que j’avais commis l’erreur de lui demander quelque chose. Au lieu de m’adresser Ă  ma vĂ©ritable Source, j’ai recherchĂ© ce dont j’avais besoin (et ce dont je pensais que mes enfants avaient besoin), auprĂšs de quelqu’un qui « n’avait rien ». Dieu m’a montrĂ©e qu’en tant que jeune Ă©pouse du Seigneur, Il me comblait au-delĂ  de mes espĂ©rances, afin que je n’aie pas besoin d’attendre quoi que ce soit de qui que ce soit. Je devrais plutĂŽt en tant que Sa jeune Ă©pouse, donner de ce que j’ai en surabondance Ă  ceux qui sont dans le besoin : mes ressources illimitĂ©es. Et quand nous nous tournons vers une source qui « n’a rien », nous nous retrouvons sans ce que nous voulons et avons besoin, et nous devenons immĂ©diatement Ă©goĂŻste et avare – choses qui ne sont pas dignes d’une jeune Ă©pouse du Seigneur.

Quand j’ai demandĂ© au Seigneur comment arranger les choses avec mon ex-mari. Il m’a demandĂ© de tout simplement attendre, parce que tout cela faisait partie de Son plan. Je savais que Son plan Ă©tait de me donner plus de comprĂ©hension (pour que je l’écrive dans ce chapitre), mais aussi d’utiliser la vie de mon ex-mari pour le purifier et le changer, afin que lui aussi commence Ă  faire l’expĂ©rience de Son amour. Et c’est aussi le plan de Dieu que j’explique ce principe, que je l’enseigne Ă  mes enfants et Ă  toute femme qui lit ce livre.

Le matin suivant, j’ai donc dit aux enfants (qui avaient appris l’incident avec leur pĂšre), que c’était entiĂšrement de ma faute : j’avais essayĂ© de « prendre » au lieu de « donner » alors que nous avions tout. Pourtant nous avions Dieu qui nous donnait tout ce que nous voulions et tout ce dont nous avions besoin. Je leur ai dit que le Seigneur Ă©tait mon Époux suprĂȘme et un PĂšre gĂ©nĂ©reux pour eux. Et que lui (leur pĂšre) n’avait rien en ce moment. Ensuite, j’ai continuĂ© en leur expliquant que Dieu nous donne une double rĂ©compense quand nous nous tournons vers Lui, plutĂŽt que vers les autres. Je leur ai ensuite racontĂ© mon expĂ©rience au magasin.

Une demi-heure aprĂšs avoir parlĂ© Ă  mes enfants, mon ex-mari a appelĂ© notre fille cadette pour arranger les choses. AprĂšs lui avoir parlĂ©, il a demandĂ© Ă  me parler Ă©galement. À ce moment, j’ai eu l’opportunitĂ© de lui dire que l’incident de la veille Ă©tait entiĂšrement ma faute ; J’aurai simplement dĂ» me tourner vers le Seigneur pour obtenir les choses dont j’avais besoin, plutĂŽt que de les lui demander. J’ai pu sentir qu’il n’avait pas envie d’entendre cette phrase, parce qu’il cherche encore Ă  se rĂ©concilier avec moi et Ă  revenir Ă  la maison (bien qu’il ait cessĂ© de me poursuivre avec acharnement). Cela m’a Ă©galement donnĂ© l’opportunitĂ© de dire Ă  mon ex-mari comment Dieu m’accorde tout ce dont j’ai besoin, et ce que je veux, parce que le Seigneur est maintenant mon Époux. AprĂšs cela mon ex-mari a essayĂ© de me donner ce que je lui avais demandĂ© au dĂ©part, en commençant par les adresses internet. Je l’ai remerciĂ© chaleureusement, mais je lui ai dit que je n’en avais pas besoin. Ensuite, il a dit qu’il pouvait nous donner son ordinateur, je lui ai rĂ©pĂ©tĂ© que Dieu nous en accorderait un si nous en avions vraiment besoin, ou que les enfants pourraient simplement aller au bureau du ministĂšre et utiliser un ordinateur sur place.

Ensuite, il a poursuivi en disant qu’il voulait ĂȘtre plus prĂ©sent pour les enfants.  Je lui ai rĂ©pondu que c’était entre les enfants et lui, et que ça ne me concernait pas. J’ai continuĂ© en disant que j’avais eu tort d’essayer de construire une meilleure relation pour eux, parce que celle que nous avions avec le Seigneur (les enfants et moi), Ă©tait plus que suffisante pour les enfants.  Cela se voyait dans la joie qui habite notre maison et qui irradie leurs visages et leurs voix. C’est Ă  ce moment que le nƓud s’est dĂ©liĂ© et que la douleur a quittĂ© mon cƓur pour transpercer le sien. Une fois que j’ai remis le Seigneur Ă  Sa place dans mon cƓur en faisant de Lui tout ce que je voulais et dĂ©sirais, Il m’a honorĂ©e encore plus !  

AprĂšs le dĂ©jeuner, en plein milieu d’une autre petite crise au sein du ministĂšre, j’ai Ă©tĂ© conduite vers un site web que j’avais l’habitude d’utiliser, mais que j’avais oubliĂ©. Et sur ce site, j’ai pu trouver tous les produits de santĂ© dont j’avais besoin, Ă  prix rĂ©duit et avec des frais de transport mini (maintenant et Ă  l‘avenir) ! Parce que j’avais mis mon espoir uniquement dans le Seigneur, Il m’a conduite vers un seul site internet, au lieu des trois ou quatre que mon ex-mari utilisait, (et qu’il avait envoyĂ©s avant que nous discutions et que je reconnaisse mes torts). Quelques minutes plus tard, j’ai remarquĂ© un message que mon ex-mari m’avait laissĂ©, avant notre conversation oĂč je lui demandais pardon. Il y prĂ©sentait des excuses sincĂšres Ă  notre fille et moi pour sa mauvaise attitude, et il nous demandait Ă  toutes les deux de lui pardonner !

On retrouve ce mĂȘme principe dans un verset que la plupart d’entre nous peut rĂ©citer par cƓur, mais que trĂšs peu peuvent appliquer au quotidien : « Et mon Dieu pourvoira Ă  tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en JĂ©sus Christ. » Philippiens 4 :19. Quand nous disons au Seigneur qu’Il est tout ce que nous voulons et tout ce dont nous avons besoin, nous devons le prouver par nos actes et nos rĂ©actions. Quand quelqu’un nous fait du mal, ce qui semble arriver chaque jour, nous devons nous interroger : de qui devons-nous obtenir ce que nous pensons « mĂ©riter » - de Dieu ou des hommes ? Dieu possĂšde toutes choses ; l’ĂȘtre humain n’a rien (Ă  l’exception de ce que Dieu lui donne).

Et oui, c’est vrai que Dieu utilise les gens et les circonstances pour nous donner notre double rĂ©compense. Bien sĂ»r, j’étais reconnaissante et j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© le geste de la dame qui m’avait accordĂ© la remise de 2% et les cadeaux promotionnels ; mais dans mon cƓur, je savais qui Ă©tait l’auteur de toutes ces choses ! Je savais aussi, qui avait purifiĂ© et tournĂ© le cƓur de mon ex-mari pour le pousser Ă  dire qu’il Ă©tait dĂ©solĂ©.

Le bonus exceptionnel de ce principe, en plus de l’abondance, est que lorsque nous sommes en mesure d’agir et de rĂ©agir convenablement, nous pouvons ĂȘtre pour les autres dans le besoin, des preuves de la bontĂ© de Dieu. « Beaucoup de gens flattent l’homme gĂ©nĂ©reux, et tous sont les amis de celui qui fait des prĂ©sents. » Proverbes 19 :6. Quand nous sommes sollicitĂ©s et que nous donnons gĂ©nĂ©reusement, alors nous pouvons influencer les autres par notre exemple, Ă  chercher et Ă  poursuivre Dieu pour ĂȘtre leur Source. Nous Ă©vangĂ©lisons et tĂ©moignons sans avoir Ă  prononcer un mot.

Le manque d’efficacitĂ© de la vie chrĂ©tienne pose problĂšme dans le monde actuel ; nous semblons avoir beaucoup Ă  dire, mais nous ne soutenons pas nos propos par nos actions. La maniĂšre dont nous agissons et rĂ©agissons envers les autres, ou la maniĂšre dont nous gĂ©rons nos difficultĂ©s, ne tĂ©moignent pas de ce que nous sommes. Cela fait donc de nous des pharisiens. Nous nous moquons par la mĂȘme de Dieu et de Sa bontĂ©. Cela a pour consĂ©quences de ne pas conduire les autres Ă  dĂ©sirer Le connaitre, et c’est donc une Ă©vangĂ©lisation inefficace. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, quand nous appliquons ce principe, mĂȘme si nous faisons quelques erreurs, comme cela m’est arrivĂ©, nous avons une merveilleuse opportunitĂ© de briller et de crĂ©er chez les autres cette soif de Lui ! « Que votre lumiĂšre luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes Ɠuvres, et qu’ils glorifient votre PĂšre qui est dans les cieux. » Matthieu 5 :16. « Vous ĂȘtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à ĂȘtre jetĂ© dehors, et foulĂ© aux pieds par les hommes. Matthieu 5 :13.

Si vous ĂȘtes affadis, cela signifie tout simplement que vous n’ĂȘtes plus salĂ©s.

« Comme une biche soupire aprĂšs des courants d’eau, ainsi mon Ăąme soupire aprĂšs toi, ĂŽ Dieu ! » Psaume 42 :1. Parce que je suis liĂ©e Ă  beaucoup d’entre vous qui ĂȘtes aussi des partenaires MIR, ma soif pour Dieu continue de grandir jour aprĂšs jour. Vous aurez le mĂȘme effet sur ceux autour de vous (si vous ĂȘtes « salĂ©es »). Nos vies doivent irradier de joie, de prospĂ©ritĂ© et de faveur, qui doivent ĂȘtre enviĂ©es de tous ceux qui nous connaissent et qui connaissent notre histoire. C’est seulement aprĂšs cela que nous pourrons nous mettre de cĂŽtĂ©, et indiquer la vĂ©ritable source de notre bonheur – notre Amoureux et notre Ami, notre Seigneur et notre Époux cĂ©leste.

Cette Personne devient rĂ©elle quand nous Lui permettons vraiment de l’ĂȘtre dans nos vies. Quand nous devenons vĂ©ritablement Sa jeune Ă©pouse. Et en tant que Sa jeune Ă©pouse, nous ne manquerons de rien. C’est le message que nos vies, nos lĂšvres et la joie de nos cƓurs, doivent raconter par la maniĂšre dont nous vivons. Lui, notre Bien-aimĂ©, est tout ce dont une femme a besoin. Il n’est plus nĂ©cessaire de courir aprĂšs un homme pour nous donner quelque chose ou pour nous protĂ©ger. Non seulement nos besoins seront satisfaits au-delĂ  de ce que nous pouvons espĂ©rer, demander ou mĂȘme penser, mais en plus, tout ceci nous viendra sans douleurs, sans honte et sans regrets. Wow !

« Or, Ă  celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delĂ  de tout ce que nous demandons ou pensons » ÉphĂ©siens 3 :20, LSG

« À celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut rĂ©aliser bien au-delĂ  de tout ce que nous demandons et mĂȘme pensons » (ÉphĂ©siens 3 :20, LBS).

L’amour que vous voyez Ă  la tĂ©lĂ©vision ou dans les films, ou celui qui est chantĂ© n’est pas rĂ©el. Il est faux, Ă  cause des chagrins non guĂ©ris, de la honte et du rejet. Et malheureusement, il crĂ©e plus de manque et besoin en nous. Contrairement Ă  l’amour que nous donne notre Amoureux, la source de tout amour, qui n’a aucun effet douloureux ou non-dĂ©sirable – et qui est la Source intarissable !

Qu’en est-il de vous ? Manquez-vous encore de quelque chose ? Cela signifie seulement que vous n’ĂȘtes pas allĂ©s Ă  la vĂ©ritable Source de toutes choses.

Faites-vous encore l’expĂ©rience de la douleur, la honte, la culpabilitĂ©, la condamnation et des larmes ? Alors, trĂšs chĂšre, Il n’est tout simplement pas encore assez prĂ©sent dans votre vie. Le Seigneur vous appelle Ă  devenir Sa jeune Ă©pouse, pas Sa femme. Il veut vous inonder d’amour, de compassion, de gentillesse, et vous protĂ©ger de tout mal et de toutes choses qui pourraient vous causer du chagrin. C’est lorsque vous mesurez Ă  quel point Dieu est bon et Ă  quel point Il vous a bĂ©nie, que vos larmes de joie peuvent coulĂ©es.

Prenez le temps aujourd’hui, dĂšs cet instant, de vous rapprocher et d’ĂȘtre plus intime avec votre Jeune Époux d’amour. Il attend de vous prendre dans Ses bras et d’essuyer toutes vos larmes et toutes vos peurs. PrĂ©cieuse jeune Ă©pouse, Il vous aime !

Note

Dans ce chapitre et dans d’autres, j’ai mentionnĂ© le fait que mon ex-mari « essayait toujours de se remettre avec moi et de revenir Ă  la maison ». Je pense qu’il est nĂ©cessaire que je donne plus d’éclaircissement. Bien que vous ou moi souhaitons peut-ĂȘtre que mon mariage soit restaurĂ© Ă  nouveau, ce que le Seigneur m’a montrĂ© (Ă  plusieurs reprises Ă  chaque fois que je Lui ai posĂ© ce problĂšme), c’est que mon ex-mari, le pĂšre de mes enfants, avait besoin d’une vĂ©ritable relation avec Lui. Bien qu’il soit un ancien pasteur connu du public, il vit ouvertement comme plusieurs autres, dans le pĂ©chĂ© sans repentance. Cela est dĂ» au fait qu’il n’ait jamais Ă©tabli de relation personnelle avec le Seigneur. Il m’a rĂ©pĂ©tĂ© Ă  plusieurs occasions que Dieu ne pouvait pas lui pardonner de nouveau, donc il s’est Ă©loignĂ© de Lui.

Et mĂȘme si certaines me jugent, je sais que Celui Ă  qui je dois plaire, est Celui que j’écoute et obĂ©is tout au long de ce nouveau voyage inĂ©dit.

Dieu a permis que je fasse ce nouveau voyage pour notre bien Ă  tous. Pour mes enfants, pour que moi, afin que j’apprenne, mais aussi spĂ©cialement pour mon ex-mari – afin que chacun de nous puisse Le trouver Lui. Trouver Son amour et Le comprendre plus. Comme la plupart d’entre vous, c’est seulement quand j’ai tout perdu que j’ai trouvĂ© ce dont j’avais vraiment et vĂ©ritablement besoin, Ă  savoir un Sauveur, qui est devenu plus tard mon Seigneur, et mon Bien-aimĂ©. Puis-je m’opposer Ă  ce que quelqu’un d’autre reçoive la mĂȘme bĂ©nĂ©diction ? Un homme n’a-t-il pas Ă©galement besoin d’une relation avec Lui ? Un homme ne mĂ©rite-t-il pas de connaĂźtre le Seigneur personnellement ? S’agit-il seulement de ce dont une Ă©pouse a besoin ? S’agit-il uniquement du MinistĂšre International de Restauration, et de ce que nous croyons ĂȘtre l’objectif de ce ministĂšre ? La vĂ©ritĂ© est que l’objectif du MIR a toujours Ă©tĂ© le mĂȘme, Ă  savoir aider chaque femme et chaque homme Ă  connaĂźtre le Seigneur personnellement.

Oui, le désir de Dieu est de restaurer, mais pas seulement des mariages et des familles. Il est question de restaurer les personnes avec Celui dont le monde a besoin, Lui uniquement.

« La main de l’Éternel incline les cƓurs partout oĂč Il veut  » Proverbes 21:1. Cela signifie que nos cƓurs en tant que femmes peuvent aussi ĂȘtre tournĂ©s par Lui. Afin que les Ă©poux puissent aussi dire : « Tu [Dieu] as Ă©loignĂ© de moi amis et compagnons ; Mes intimes ont disparu. » Psaume 88 :18. Ce qui signifie que toute personne, y compris un homme qui ne se tourne pas vers Lui, dira Ă©galement : « Tu as Ă©loignĂ© de moi mes amis, tu m’as rendu pour eux un objet d’horreur ; je suis enfermĂ© et je ne puis sortir » Psaume 88:8.

Le vĂ©ritable danger c’est quand une femme (ou qui que ce soit), endurcit son cƓur pour ne pas faire ce qu’Il demande. En tant que ministre, je ne dois donc pas interfĂ©rer dans ce que Dieu fait dans la vie des autres. J’espĂšre qu’au cours de ce nouveau voyage avec Lui, personne n’interfĂšrera ni ne me jugera. Je ne dois jamais penser, mĂȘme pour une seconde, que je sais comment Ses plans doivent se dĂ©rouler : « Car mes pensĂ©es ne sont pas vos pensĂ©es, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant mes voies sont Ă©levĂ©es au-dessus de vos voies, et mes pensĂ©es au-dessus de vos pensĂ©es. » ÉsaĂŻe 55 :8-9. Je dirais plutĂŽt comme Job : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose Ă  tes pensĂ©es. Quel est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins ? – Oui, j’ai parlĂ©, sans les comprendre, de merveilles qui me dĂ©passent et que je ne conçois pas. Écoute-moi, et je parlerai ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon Ɠil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussiĂšre et sur la cendre. » (Job 42 :1-6).

CE QUE J’AI APPRIS