« Ne devez rien à personne,
si ce n'est de vous aimer les uns les autres. »
— Romains 13 :8
La plupart d'entre nous connaissent le premier verset de ce chapitre, qui se trouve dans le livre des Romains. Le message qu'il nous adresse est simplement de « ne rien devoir à personne ». Cependant, très peu font l'expérience de cette liberté. Au lieu d'être un message de liberté, il fait peser un lourd fardeau sur la plupart d'entre nous lorsque nous pensons au montant de la dette qui nous menace - une montagne de dettes - contractée partout !
« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » (Matthieu 21 :21-22 LSG)
Chaque fardeau qui nous frappe a été conçu spécifiquement comme une occasion (et non comme un fardeau) d'acquérir une plus grande intimité avec le Seigneur, notre bien-aimé, car
Il nous appelle à : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et VOUS TROUVEREZ DU REPOS POUR VOS ÂMES. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11 :28-30). Ce qu'il dit, c'est que chaque fois que nous trouvons quelque chose de trop lourd, nous devons nous mettre sous son joug. Chaque fardeau a été conçu avec amour pour que chacune de ses épouses puissent simplement faire demi-tour et remettre le fardeau à notre époux compétent.
Que vous vous reconnaissiez ou non comme son épouse, dans la Bible, Il nous désigne comme ses brebis. Les brebis ne sont pas des porteurs de fardeau comme les bœufs, mais simplement des « petites créatures craintives » qui ont besoin d'un bon berger.
C'est pendant que j'encourageais ma future belle-fille que tout ce principe est devenu si réel pour moi. Ma belle-fille me parlait de son désir de continuer à travailler après son mariage pour rembourser ses prêts étudiants, mais, disait-elle, « cela semble tellement impossible ! ». Comme je l'ai partagé avec elle, c'est vrai, oui, nos montagnes sont censées être impossibles afin qu'au lieu d'essayer bêtement de nous en sortir, nous voyions l'impossibilité d'essayer. Nous pouvons même reconnaître l'impossibilité, mais ensuite, en tant que croyants, nous devons sagement confier la montagne à Dieu - le Dieu des impossibilités !
Ce qu'Il dit est ceci : « Voici, je suis l'Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » (Jérémie 32 :27 LSG). Alors, quand Dieu vous pose cette question : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? », parlerez-vous à votre montagne et Lui répondrez-vous : Ah ! Seigneur Éternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu : Rien n'est étonnant de ta part. Tu fais miséricorde jusqu'à la millième génération (Jérémie 32 :17, 18 LSG) ? Ou allez-vous dire et professer le contraire, comme le font la plupart des chrétiens ?
Quand j'ai rappelé à ma belle-fille que Dieu nous a dit de « ne devez rien à personne », elle a dit : « Je sais ! C'est ce qui me rend malade ! » Plutôt que de se concentrer sur la façon dont Il nous a demandé de « ne rien devoir à personne » et d'en arriver à la fausse conclusion que NOUS sommes censés porter le fardeau de la dette et travailler plus dur, au lieu de cela, Il veut que nous lui fassions confiance pour le faire pour nous parce que nos fardeaux sont toujours un signal que nous ne sommes pas sous son joug. « Car mon joug est doux et mon fardeau est léger » (Matthieu 11 :30).
Considérons que le fait de ne devoir rien à personne sur le plan financier est une chose énorme et impossible comme le ressentait ma belle-fille. Ce qui est encore plus énorme et impossible, c'est de nous demander d'être responsables du paiement du prix de nos péchés. Pourquoi utiliser les finances comme comparaison ? Parce que dans toute l'Écriture, Dieu utilise la dette financière pour nous aider à comprendre notre dette pour nos péchés et tout autre fardeau dans nos vies - ce pour quoi Jésus a payé - Il a tout payé pour nous ! Notre rôle n'est-il pas simplement de le croire et de l'accepter ! Dieu nous a aidés à réaliser la plus grande des impossibilités, n'est-ce pas ? Lisez maintenant cette histoire concernant la dette financière d'un homme qu'Il a utilisée pour expliquer notre dette spirituelle.
« C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée. »
« Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. »
« Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois. »
« Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai. »
« Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait. Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. »
« Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. » (Matthieu 18: 23-34)
La plupart des prédicateurs utilisent ce message pour expliquer pourquoi nous devons pardonner aux autres, et ce à juste titre ; cependant, je crois que, comme pour la plupart des Écritures, il y a beaucoup d'autres significations à ce message que notre Bien-aimé voulait nous enseigner. L'une d'elles, très importante, est celle de la dette que nous avons envers les autres et de la manière dont Dieu a choisi de payer cette dette pour nous. Lorsque notre Bien-aimé, sur la croix, a payé le prix de toutes nos fautes, il fallait que cela comprenne toutes nos dettes, sinon ce n'était pas terminé. Pourtant, nous savons qu'Il a payé le prix pour nous, pour tout - parce que nous n'avons jamais pu le faire.
« Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit » (Tite 3 :5 LSG). Le point est le suivant : Il nous a sauvés parce que nous ne pouvions pas nous sauver nous-mêmes ! Il a fait en sorte que nous dépendions de Lui. Le vieux dicton, « Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes » n'est pas seulement stupide - ce n'est pas biblique. Au contraire, Il nous dit dans Éphésiens 2 :8-9 « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Il est intéressant de noter que nous ne sommes autorisés à nous vanter que de deux choses : deux choses seulement. Premièrement, Et il m'a dit : « Que CELUI QUI SE GLORIFIE SE GLORIFIE DANS LE SEIGNEUR » (2 Corinthiens 10 :17) La seconde est de se vanter de nos faiblesses, et ce pour une bonne raison : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. » (2 Corinthiens 12 :9).
C'est l'orgueil de l'homme, que nous connaissons tous, qui mène à la destruction totale. Penser que nous pouvons le faire seuls, ou même essayer de le faire par nous-mêmes, sans demander de l'aide à Dieu, c'est de la fierté. Ce n'est pas seulement nous qui sommes « responsables » comme beaucoup le pensent bêtement et essaient de nous le faire croire. Au lieu de travailler pour payer notre dette et d'essayer de le faire seul comme étant une « bonne chose » et un signe de notre maturité - cela prouve en fait notre immaturité spirituelle.
Quel parent ne sait pas que c'est le petit enfant égocentrique et immature de deux ans qui met ses chaussures à l'envers mais qui, fièrement, ne veut pas d'aide !
Une fois de plus, notre Mari céleste a payé le prix et a fait en sorte que nous puissions vivre une vie abondante, ce qui inclut être sans dette, sans douleur, sans souci - car sans cette liberté, nous ne pouvons pas profiter de la vie qu'Il a dit avoir combattue ! « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, [prendre courage ; être confiant, certain, imperturbable], j'ai vaincu le monde. [Je l'ai privé du pouvoir de vous nuire et je l'ai vaincu pour vous.] » (Jean 16 :33)
Comment pouvons-nous « prendre courage » si nous avons une montagne de dettes qui pèse sur nous ?
Comment pouvons-nous « prendre courage » si une montagne de douleur physique pèse sur nous ?
Comment pouvons-nous « prendre courage » si une montagne de péchés pèse sur nous ?
Comment pouvons-nous « prendre courage » si une montagne de douleur émotionnelle pèse sur nous ?
La suppression de notre « douleur émotionnelle » est un bon endroit pour construire notre foi en tant que femmes. Avez-vous trouvé le secret de la suppression de la douleur émotionnelle, ma chère ? Vous le trouverez auprès de la même personne où nous trouvons le soulagement de tous nos soucis - en Lui et dans Son amour. Son amour est la plus grande puissance sur terre. C'est ce qui n'échoue jamais. « Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés. » (1 Pierre 4 :8). De même, dans 1 Corinthiens 13 :8, il nous fait une promesse claire : « L'amour ne périt jamais », et lorsque c'est SON amour, il vous libère et déplace la montagne de votre douleur émotionnelle.
*Si vous n'êtes toujours pas libérée de la douleur émotionnelle (qui, en tant que femmes, est la première montagne à déplacer), alors je vous encourage à revenir au premier livre de la série La vie abondante, Trouver la vie abondante, car la douleur émotionnelle et son bagage sont trop lourds à porter et entraînent une foule de conséquences.
Ma faute
Qu'est-ce qui nous fait croire que notre Mari céleste ne nous sortira pas de nos dettes ? C'est à cause de la culpabilité que nous nous sommes infligées à nous-mêmes ! C'est vrai, vous étiez totalement irresponsable... Oui, vous pensiez avoir des meilleures connaissances...Vous auriez dû tenir compte des avertissements. Cela signifie-t-il que vous êtes exclue de l'aide de votre Mari ? Ma chère et tendre épouse, vous ne pourriez pas avoir plus tort.
Si c'était vrai, alors Dieu nous dirait : « Bon, voici comment les choses se passent. Le sang que mon Fils a versé ne paiera seulement que les péchés que vous avez commis sans savoir qu'ils étaient mauvais, pas ceux que vous avez commis intentionnellement. Ceux que vous avez commis intentionnellement, ceux que vous saviez être mauvais, VOUS devrez payer cette dette vous-même ! »
Votre raisonnement pourrait vous dire : « Bien, c'est vrai, je devrais payer ». Mais Dieu n'est pas un Dieu qui est juste : Dieu est un Dieu de justice. Et plus important encore, DIEU MERCI, il est un Dieu de miséricorde. Miséricorde, ce qui signifie qu'Il choisit « la compassion et le pardon manifestés à notre égard, même s'il est en son pouvoir de nous punir ou de nous faire du mal » : la définition même de la miséricorde.
Pensez-y. Il a choisi de nous bénir, nous, l'offenseur, avec bonté et pardon, en surmontant tout pouvoir du péché sur nous. C'est sa disposition. C'est Sa nature d'être compatissant, de nous pardonner. Et ceci, chère épouse, devrait être un événement bienvenu puisqu'il empêche le plus désagréable de se produire - un fardeau. En payant pour tous nos péchés, même ceux que nous méritons d'avoir à payer, Il soulage la détresse de notre fardeau, ce qui nous rappelle qui nous sommes en Lui, Son épouse, et prouve Son amour pour nous ! Être son épouse m'inspire une admiration totale et absolue!
Sans un fardeau, nous sommes libres de Lui donner l'amour qu'Il mérite de notre part - la dévotion de Lui étant le premier dans nos vies, étant notre Premier Amour. En n'acceptant pas Son paiement intégral pour tous nos fardeaux, l'Église est incapable de faire l'expérience de la liberté, ce qui l'amène à entendre ces mots : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. » (Apocalypse 2 :4).
Alors, la question est la suivante, chère épouse, pourquoi vous ou moi tentons d’essayer de payer une dette que nous ne pouvons pas payer, surtout quand Il l'a déjà payée ? Pensez-y de cette façon : Et s'il était allé dans le meilleur restaurant de la ville et avait payé pour que vous receviez un repas extravagant. Mais au lieu de l'accepter et de l'apprécier, puis de le remercier, de le louer et de tomber encore plus amoureux de lui pour ce qu'il a fait. Au lieu de cela, vous dites à tout le monde après avoir mangé que vous ne pouvez pas payer, que vous êtes endetté, et vous faites un plan pour essayer de payer le montant vous-même ?
Croyez-le ou non, certains diront que le salut est trop simpliste et que si la Bonne Nouvelle était vraie, si les gens étaient simplement pardonnés, ils commenceraient à abuser de leur liberté en péchant encore plus. Pourtant, nous savons que ce n'est tout simplement pas vrai. Nous savons que c'est le contraire qui est vrai. Une fois que nous comprenons vraiment l'ampleur de ce qu'Il a fait en payant pour nos péchés « alors que nous étions encore pécheurs », cette compréhension nous pousse à Le rechercher davantage et à Lui consacrer plus d'amour. Et en fait, grâce à Son amour, nous pouvons commencer à « ne plus pécher », car c'est le processus naturel et cela prouve notre amour pour Lui - tout cela grâce à Son amour !
Si mon Mari a vraiment payé ma dette, alors cela signifie TOUTES mes dettes - ce qui inclut mes dettes financières ainsi que tous les péchés commis. Parce que si la grâce de Dieu se limite à certaines choses, alors nous sommes tous en difficulté.
Heureusement, la vérité est que Sa grâce est sans limites ! Et puisqu'il nous dit de Lui confier nos fardeaux, tout en nous disant de ne rien devoir à personne, afin que nous soyons libres de les aimer (car comment pouvons-nous honnêtement « aimer » quelqu'un envers qui nous avons une dette ?) Il est donc clair que nous pouvons croire et attendre avec espoir que notre Mari déplace notre montagne de dettes si nous croyons simplement qu'il le fera et si nous l'acceptons de sa part, tout comme nous avons accepté notre salut.
« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi (une confiance ferme) et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait.
« Tout ce que vous demanderez (vraiment) avec foi par la prière, vous le recevrez » (Matthieu 21 :21-22)